Encore 2 semaines pour que ça bouge au Chéran !

Publié le 20 Septembre 2013 par Stéphane JAN

Il est bientôt l'heure, pour les pratiquants Savoyards, Haut-Savoyards et Isérois de dresser le bilan de la saison en 1ère catégorie alors qu'ailleurs, la pêche de la truite s'est arrêtée bien trop tôt dimanche dernier. Cette rallonge de 3 semaines permettra t-elle enfin de voir un peu d'activité sur le Chéran?

Rien de moins sur, tellement la rivière semble sans vie depuis un bon bout de temps maintenant. Et je ne parle pas que de la pêche à la mouche ! La pêche aux leurres, plutôt habituellement productive, ne permet même pas de masquer l'inactivité des poissons.

Pour preuve, samedi dernier, en compagnie de Richard, pêcheur passionné et passionnant rencontré lors de l'AG de l'AAPPMA de l'Albanais de février, nous avons du batailler pour voir quelques poissons hors de l'eau le temps d'une photo, et ce malgré un linéaire important.

Richard est un inconditionnel de la cuiller, qu'il a, depuis cette saison, toutes équipées d'hameçon simple. Il ne sent pas de différence quand il pêchait avec un triple au niveau des décrochages ou des loupés, par exemple. Par contre, le confort pour décrocher proprement et facilement le poisson est sans commune mesure et facilite grandement une remise à l'eau rapide des truites capturées.

Il ne pêche quasiment qu'avec des n°3, croyant dur comme faire à l'adage qui dit que: "a gros leurres, gros poissons !". Et ce toute la saison... ce qui ne l'empêche absolument pas de toucher de la riquette quand celle-ci sont actives. Ca lui permet également de pêcher plus "creux" et ainsi d'être plus efficace dans les grandes fosses souvent hantées par de grosses truites.

Il est de plus techniquement très à l'aise. Il lance où il veut et on sent, en le voyant pratiquer canne haute, qu'il est expert dans l'art de faire dériver ses leurres comme il faut, en suivant les veines de courant à la bonne vitesse et souvent à la limite de rupture de la nage de la cuiller ou d'un leurre dur. Ca respire l'efficacité...

La canne haute, indispensable pour assurer une dérive parfaite de son leurre !

Nous avons attaqué de concert au leurre souple, avec différent grammage pour évoluer dans toutes les couches d'eau. Mais il faut se rendre à l'évidence, elles ne sont pas dehors !

Richard alterne donc les leurres, tantôt cuiller, tantôt leurre souple ou dur, selon le poste attaqué. Pour ma part, je reste fidèle, en leurre dur, au Squad Minnow 65 SP de chez Illex:

Encore 2 semaines pour que ça bouge au Chéran !

Il a une forte propension à se "déhancher" à chaque coup de scion, animation qui du coup offre ses flancs aux reflets de la lumière et, de ce fait, le rend très attractif. C'est d'ailleurs lui qui nous offrira la première truite de la matinée, en plein milieu de la fameuse gouille des Pas:

En route pour aller jusque à la confluence des Eparris, nous avons franchi le fameux passage taillé la roche, qui permet de surplomber le Chéran et de continuer la longue remontée:

Ca vous rapelle quelque chose Pascal et Xav?

Richard touchera également quelques poissons, notamment au poisson nageur, qui semblait être le seul leurre à faire bouger les quelques poissons croisés:

Vraiment rien de bien folichon mais comme à son habitude, le Chéran et la beauté de ses parcours nous fera presque oublier la petite déception de n'avoir rencontré que peu des ses habitantes !