"Des nouvelles des pêcheurs d'en haut": n°3

Pas de nouvelles depuis un certain temps car j’ai pas mal bossé en guidage ce mois de mai, ayant reporté la plupart de mes stages d’avril pour cause de débit important.

Comme l’a dit Steph, le Chéran a fait le yoyo pas mal de fois, n’offrant que de courtes fenêtres de pêche en ce début de mois, pêche qui se traduisait le plus souvent en nymphe au fil, double tungstène, enclume, j’en passe et des meilleures.

Pas mal d’éclosions mais aucune activité de surface.

Pourtant, en pratiquant tous les jours, nous avons pu observer quelques ¼ d’heure mémorables de gobages, tenter en sèche à vue des poissons dont je ne soupçonnais même pas l’existence sur le haut Chéran.

Une seule clef, être là, au bon endroit, au bon moment.

Deux poissons pris en sèche à vue sur le parcours  « prendre et relâcher » du Châtelard. La première d’une cinquantaine de centimètres, bien jaune, typique du haut Chéran prise sous les saules avec un petit cul de canard. ( photo 1). La seconde plus foncée, très maigre, sans aucun doute une échappée du plan d’eau du Châtelard qui a du mal à se nourrir en rivière. Cette dernière portait des traces de morsures derrière la tête (elle accuse ses 60 cm, quand même) et une partie de la caudale lui manquait, donc je vous laisse imaginer les mémères du plan d’eau du Châtelard.( photo 2) Celle-ci a été prise au bout d’une trentaine de passages avec des mouches différentes par une imitation de mouche de mai en h10, elle a fait un écart de 30 cm pour venir la prendre !

Je vous laisse sur ces quelques photos du haut Chéran et vous dit à bientôt.

A +, Fred.